Un pas en avant et six en arrière
Ok, notre rencontre de lundi soir avec le propriétaire à été une perte de temps très désagréable. Je vuex plus le voir, lui pis sa face de bellâtre crosseur. Merde, il doit avoir au moins 35 ans et il a quand même l'air d'en avoir moins de 25. Faut croire que les crèmes pour homme ça fonctionne. Ça pis le bronzage à l'année longue. Bon, je réalise que cette attaque sur son physique trop jeune est complètement gratuite et injustifiée, mais je bitche tellement sur son incapacité à prévoir les problèmes et à agir en conséquence en tant que propriétaire que je commence drôlement à trouver que je me répète. Et j'aime pas me répéter. Ou du moins j'aime pas me rendre compte que je me répète.
Toujours est-il que la rencontre a été infructueuse, lui se contentant de répéter qu'il n'a pas les moyens de nous dédommager parce qu'il a mis trop d'argent dans cette appartement cette année et nous répétant, de la manière la plus diplomatique du monde, avec derrière nous l'expérience cumulée de nos nombreux bac en psychologie ( 4/4 tout de même) :
"On s'ent fout".
Bon pas dans ces mots là, ça ressemblait plutôt à :
"Oui on sait que c'est pas facile pour toi et que tu as mis beaucoup d'argent là-dedans, mais mets-toi à notre place. " Mais le message était clairement là... non ?
C'était donc un méga discours de sourd et il n'en est rien sortit. Pas rien sortit de bon, juste rien sortit. Et moi j'en avais assez de voir sa face. À un moment donné j'ai même pogné les nerfs contre lui et ça a paru mais je n'ai aucune idée de ce que j'ai dit, seule l'idée d'écoeurantite aigüe de lui, de la situation, de l'appart, du monde en entier m'est restée. Et la sensation satisfaisante quoique culpabilisante ( car au fond, je suis une bonne personne. Oui j'en suis une !!!) de l'avoir bien "cassé".
Alors rien de neuf sous les tropique, sauf que mardi, les gars de la construction sont revenus, bénis soient-ils, pour expliquer une fois de plus les travaux à entreprendre. Et cette fois, Proprio était là ! Honnêtement, j'ai eu pitié, parce qu'il avait vraiment l'air d'avoir envie de pleurer quand ils lui on annoncé que les travaux c'était du 3-4 semaines, voire 5-6. Et que c'était impossible pour nous de résider ici durant les travaux parce qu'il y allait avoir quelqu'un en train de faire des travaux à chaque jour !
Et vlan dans les dents. Voici un autre cas de " je te l'avais dit" dont je n'ai pu profiter parce que "c'est pas le temps " selon la Tweety gentille dans ma tête. Mais bon, au moins ça l'a ébranlé assez pour qu'il vérifie avec sa compagnie d'assurance, qui finalement, l'assure bien pour la relocalisation de ses locataires. Mais depuis ce moment là c'est au point mort et on attend... et on attend... et on attend... et on attend.
Oh y'a peut-être un développement.... non... on attend.
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